Faire des choix heureux
Faire des choix heureux, cela s’apprend bien, tout petit.
Mais cela s’apprend aussi à tout âge. Il s’agira alors d’apprendre à choisir non pas au regard des autres, mais en personne singulière qui va se déterminer pour elle-même.
Or il s’agira aussi de renoncer… Mais une autre fois il pourra choisir différemment.
Les choix seront d’autant plus faciles qu’il ne faudra choisir qu’entre 2, et que le choix sera facile ! L’enfant découvre alors la joie du choix léger entre … une banane et un citron !! Ou l’épreuve à devoir choisir entre des fraises et du raisin.
Le choix devenant fréquent, il n’est plus vécu comme une perte de ce à quoi il fait renoncer, pour autant que les adultes ne cèdent pas au caprice de l’enfant de « choisir les 2 ».
Alors, renoncer commence même à faire partie du bonheur et des progrès de l’enfant !
En grandissant l’enfant puis l’adolescent apprendra à écouter ce qui l’habite, ce qui lui est simple à vivre, ce qui le réjouit. Il écoutera d’autres personnes de confiance lui parler sans l’asservir, il découvrira, adulte, la nécessité de prendre le temps du mûrissement… Ces étapes sont parfois simples, parfois complexes.
Elles sont indispensables pour faire un véritable choix-renoncement, heureux, qui témoigne du sujet qui prend place dans la vie sociale, en tant que personne unique.
La dépendance affective
Dans notre petite enfance, nous apprenons peu à peu à croire et à reconnaître que nous sommes aimés. Mais cet amour n’est jamais parfait, c’est normal.
La dépendance affective a ses racines dans ces aléas de la relation à nos parents. Pour être libéré de cette entrave, il est indispensable d’écouter et de parler de ce qui a été vécu dans l’archaïque, avec un autre en capacité d’exercer cette écoute spécifique. La parole partagée/écoutée permet que se révèle ce qui a fait rupture dans la confiance en l’amour reçu, et qui a semé la dépendance affective.
Le pardon
Le pardon est un don véritablement gratuit. C’est aimer par don, parce que cela nous est donné, sans que nous ayons à faire effort.
Lorsque nous faisons des efforts, c’est que nous voulons quelque chose qui ne se fait pas naturellement. Le pardon, c’est gratuit : les deux parties, celle qui donne et celle qui reçoit, en sont bénéficiaires.