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La volonté : une alliée fidèle, mais au service de quoi ?

De la volonté, nous avons tous.

Elle est une force et un dynamisme. Elle est parfois aussi une violence, elle peut aller en tous sens. Elle peut être destructrice lorsqu’elle ne s’appuie que sur l’imaginaire.
Elle a donc besoin d’un maître, et d’un vrai maître, solide.
S’il est trop doux ou trop changeant, la volonté sera hésitante ou passive.
S’il est intransigeant, la volonté sera tyrannique.
Quel serait le juste maître qui saurait guider notre volonté pour conduire à du bon à vivre ?

Nous voyons bien, chez les petits enfants, les envies capricieuses et jalouses qui deviennent une exigence à tout prix.  

Surtout lorsque ces caprices n’ont « pas de sens »… Le sens, c’est celui de s’imposer comme le roi ou la reine qui déciderait de tout pour tous.
L’enfant-roi est pris dans sa volonté tyrannique, dans son caprice. Et cela le poursuivra aussi longtemps qu’il ne recevra pas la parole qui le libèrera de cette camisole de force qu’est le vertige capricieux. Contrairement aux apparences donc, le plus grand …

La jalousie, passage vers un chemin heureux

Faire des choix heureux

Faire des choix heureux, cela s’apprend bien, tout petit.  

Mais cela s’apprend aussi à tout âge. Il s’agira alors d’apprendre à choisir non pas au regard des autres, mais en personne singulière qui va se déterminer pour elle-même.

Or il s’agira aussi de renoncer… Mais une autre fois il pourra choisir différemment.

Les choix seront d’autant plus faciles qu’il ne faudra choisir qu’entre 2, et que le choix sera facile ! L’enfant découvre alors la joie du choix léger entre … une banane et un citron !! Ou l’épreuve à devoir choisir entre des fraises et du raisin.

Le choix devenant fréquent, il n’est plus vécu comme une perte de ce à quoi il fait renoncer, pour autant que les adultes ne cèdent pas au caprice de l’enfant de « choisir les 2 ».

Alors, renoncer commence même à faire partie du bonheur et des progrès de l’enfant !

En grandissant l’enfant puis l’adolescent apprendra à écouter ce qui l’habite, ce qui lui est simple à vivre, ce qui le réjouit. Il écoutera d’autres personnes de confiance lui parler sans l’asservir, il découvrira, adulte, la nécessité de prendre le temps du mûrissement… Ces étapes sont parfois simples, parfois complexes.

Elles sont indispensables pour faire un véritable choix-renoncement, heureux, qui témoigne du sujet qui prend place dans la vie sociale, en tant que personne unique.

 La frustration, une chance de progresser

La frustration fait partie de la vie… l’enfant a besoin que les adultes, les parents en premier lieu, le familiarisent avec cette expérience.
Elle nous bouscule, nous déplace et aussi, elle nous permet de progresser dans notre vie intérieure, dans nos capacités à surmonter les difficultés, à trouver dans celles-ci un bon chemin pour reconnaître ce qui est essentiel pour vivre simplement avec bonheur.

Par ex : attendre le moment du repas (au lieu de manger tout seul n’importe quand) pour manger avec d’autres, dans la rencontre et les échanges, c’est découvrir que la frustration de l’attente est aussi une promesse : l’attente nous prépare à accueillir ce qui nous rejoint plus profondément, en tant qu’être humain, à travers la parole partagée, au lieu de trouver, dans l’immédiat, une satisfaction strictement pulsionnelle comme celle du sentiment d’être rassasié, parce qu’on a mangé…

Le symptôme : une alerte

Le symptôme est une alerte : Au secours !!! Il y a quelque chose qui ne va pas en moi !!! C’est peut-être le signe d’une pathologie physique, un mal-aise. 

Mais il a une portée psychosomatique. Il alerte sur un mal-être personnel, intérieur, relationnel, difficile à écouter et à reconnaître seul, car il est le plus souvent inconscient.

Ce signal attire l’attention pour que le sujet trouve un professionnel avec qui parler de son mal-être, et qu’il puisse devenir un bien-être.

            Béatrice Fierens  

Vivre, ce n’est pas…

« Vivre, ce n’est pas attendre que l’orage passe.
Vivre, c’est apprendre à danser sous la pluie. » 

Sénèque

Espérer l’inespéré

« Espérer l’inespéré, c’est, renoncer à s’orienter

à partir de ses propres insatisfactions

vers des biens censés les combler ;

se laisser ouvrir au désir de l’Autre, au désir façonné par l’Autre,

à la gratuité qui ne doit rien à ce que nous sommes

et pourtant n’en élimine rien »

Sylvie Robert

La sollicitude

« La sollicitude est acte de liberté par rapport aux conventions et au regard social, par rapport aux normes, et en cela elle dérange. »

Ignace Berten « La sollicitude », Forum Salvator, Bruxelles 2019

Le petit d’homme …

« Le petit d’homme n’accède à sa véritable identité qu’en s’en remettant à la parole d’un Autre dans laquelle il demeure, alors même qu’il ne voit, ni ne sait, ni ne sent qui il est. »

Denis Vasse « Le Poids du réel, la souffrance » Éditions du Seuil, Paris 1983, p52

La dépendance affective

Dans notre petite enfance, nous apprenons peu à peu à croire et à reconnaître que nous sommes aimés. Mais cet amour n’est jamais parfait, c’est normal.

La dépendance affective a ses racines dans ces aléas de la relation à nos parents. Pour être libéré de cette entrave, il est indispensable d’écouter et de parler de ce qui a été vécu dans l’archaïque, avec un autre en capacité d’exercer cette écoute spécifique.  La parole partagée/écoutée permet que se révèle ce qui a fait rupture dans la confiance en l’amour reçu, et qui a semé la dépendance affective.